Quad en 3D ? Ca roule !
Tom Enders, le président exécutif d’Airbus, a présenté vendredi 20 mai 2016 une moto électrique entièrement réalisée en 3D. Une prouesse qui démontre que l’impression 3D n’en est encore qu’à ses prémices. On fait le point.
Light Rider, nouveau né de 35 kilos
C’est à Taufkirchen, dans le sud de l’Allemagne, que Tom Enders a enfourché cette moto devant quelques journalistes. Baptisée Light Rider, ce deux-roues détient la particularité d’avoir été conçu à l’aide d’une imprimante 3D. Une première, atteste son fabricant APWorks, filiale de la compagnie aéronautique.
Autre atout, non des moindres, elle fonctionne ! Equipée d’un moteur électrique de 6 kW, elle peut atteindre 80 km/h. Son ossature, composé d’un alliage spécial appelé Scalmalloy (scandium, aluminium et magnésium), ne pèse que 35 kilos. Soit une baisse d’un tiers du poids par rapport aux autres motos électriques classiques.
Pour le moment, seuls cinquante exemplaires de la Light Rider seront mis en vente, pour la somme considérable de 50 000 euros. Pour les heureux possesseurs du véhicule motorisé, seule une chose ne proviendra pas de l’impression 3D : le choix d’une assurance moto.
Vers un avenir radieux avec la 3D ?
Le président exécutif d’Airbus Group songe déjà aux différentes possibilités qu’offre l’imprimante 3D. Son ambition : produire des avions en usinant des pièces en 3D.
Plus légers, les véhicules aériens deviendraient moins coûteux, tant au niveau de leur construction que dans leur consommation de carburant. Prochain projet en date : la présentation d’un avion imprimé en 3D, au salon de l’aéronautique à Berlin.
Que les scootéristes se rassurent, un deux-roues 3D qui leur est consacré devrait, par la suite, voir le jour. Un engin qui nécessiterait toujours les mêmes obligations sécuritaires, à savoir l’assurance pour scooter et un équipement spécial, pour l’instant non imprimable en 3D : casque, brassard réfléchissant et protections pour les jambes.