Comment savoir si un casque de moto-cross est homologué ?
Le port d’un casque est obligatoire lors de la conduite d’une moto de cross, mais pas n’importe lequel. Il doit être homologué en respectant les critères de la taille et du poids. Le casque homologué respecte les normes pour les règles de sécurité. La norme d’homologation d’un casque moto a changé. Découvrez comment reconnaître un casque de motocross homologué, les critères exigés par les normes et les tests réalisés sur le casque.
Comment savoir si un casque est homologué ?
Comment reconnaître un casque motocross homologué ? Il possède une étiquette cousue sur la jugulaire ou le calotin intérieur, portant la lettre E indiquant que le casque est conforme aux normes de l’Union européenne. La lettre est suivie d’un numéro, allant de 1 à 48, d’un numéro d’homologation où l’immatriculation a été accordée. Pour la France, il s’agit du chiffre 2. Le numéro s’affiche sur une ligne blanche et commence par 04 ou 05. Dans le premier cas, le casque respecte la norme 22-04 et dans le deuxième cas, il est conforme à la norme 22-05.
Le chiffre 05 est suivi d’une lettre prouvant que le casque a été testé pour protéger la mâchoire. S’il s’agit de la lettre J, la mentonnière est à découvert. NP mentionne les casques modulables qui ne protègent pas la mentonnière. JP ou PJ se trouve sur les casques à double homologation, à la fois intégral et à jet. P mentionne les homologations des casques intégraux qui assurent une protection intégrale.
Critères d’un casque homologué
Un casque de motocross homologué doit avoir la taille et le poids adaptés. Il doit avoir les éléments de sécurité suivants :
- Cache-nez,
- Boucle de sécurité,
- Écran,
- Système d’aération,
- Platine de réglage de l’écran,
- Jugulaire,
- Calotte interne et externe,
- Écran,
- Joint d’écran et mousses.
Le casque motocross homologué offre au conducteur un champ de vision de 180° sans qu’il soit gêné par les éléments du casque. Ce dernier dispose d’un système de verrouillage évitant à celui-ci de voler en éclat. En plus, il possède une boucle à clips et une boucle à crémaillère.
Les éléments rétro réfléchissants sont fournis sous forme d’autocollants. Il est indispensable de les mettre avant de rouler sous passible d’amende (90 à 135 euros) et de retraits de 3 points sur le permis. La jugulaire doit être attachée pour éviter une verbalisation, une perte de 3 points sur le permis de conduite et 135 euros d’amende.
Le casque de motocross homologué respecte la norme ECE 22-04 qui détaille les colorimétries, la géométrie des rétros réfléchissants et la norme ECE 22-05. Cette dernière vérifie la résistance, la stabilité, l’écran, le système de retenue, l’amortissement des chocs, l’angle de vision et la géométrie. Cette homologation est très étendue, 50 pays l’ont adopté et elle est très utilisée lors de grandes compétitions dans le monde.
Avantages de porter un casque homologué
Le port d’un casque motocross homologué garantit une sécurité optimale sur la route notamment en cas de choc sur la tête. Le non-respect peut induire à un danger et expose à une amende. L’idéal serait de changer de casque tous les 3 à 5 ans ou avant si celui-ci se détériore.
Tests d’homologation d’un casque motocross
Un casque est homologué quand il a subi différents tests mais reste résistant et est de qualité. Pour qu’un casque puisse passer le test d’homologation, il doit répondre à un cahier des charges strict. Pour qu’un casque soit homologué, il doit résister à une certaine température, 25°C et un taux d’humidité de 65% durant 4h. Celui-ci doit supporter la chaleur à 50°C durant 4 à 6h. Le casque supporte aussi le froid, au moins -20°C pendant 4 à 6h. Il tolère la radiation ultraviolette en étant exposé à une ampoule de xénon de 125W sur une distance de 25 cm. Durant 4 à 6h, celui-ci est soumis à un jet d’eau à raison d’une pression de 1 litre/min.
Le casque est évalué sur son impact et sa capacité d’absorption. Il doit résister à une pénétration après un test réalisé sur 2 points du casque via un coup de poing. Le test de rigidité est réalisé par la pression sur les façades parallèles de la protection. Dans le cas de sa rétention, le casque est placé sur la tête d’un mannequin suspendu dans l’air en position sur le ventre puis on le laisse tomber.
Le test SHARP (Safety Helmets ans Assesment Rating Program), réalisé au Royaume-Uni est un test avec une notation par étoile, soit 5 étoiles le maximum de résistance. Cet organe indépendant du département de transport du Royaume-Uni mesure les niveaux de sécurité du casque. Le test comporte le crash test avec un test d’impact sur le menton et un test sur les éléments qui s’accrochent en cas de dérapage. Ce type de test assure la résistance et la qualité d’un casque moto. Le test compte 32 impacts différents réalisés sur des casques achetés en boutique et non sur des échantillons.
Les autres pays proposent une norme DOT, valable uniquement au Canada et aux Etats-Unis. Cette homologation comprend une résistance au système de rétention durant l’impact, une résistance à l’impact et une résistance de pénétration. La norme Snell est compatible avec l’homologation ECE 22-05 qui comprend 4 critères de protection : efficacité du système de rétention durant l’impact, stabilité du casque sur la tête pendant l’impact, résistance à l’impact et optimisation des zones protégées du crâne.
En bref, reconnaître qu’un casque motocross est homologué est facile et infalsifiable. Le choix d’un tel casque optimise la sécurité sur la route, évite les malus et les amendes.
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